25 mars 2011

Conte de fée au cinéma...

Hier soir, direction le cinéma de 100 oaks pour aller voir Red Riding Hood. La bande annonce est intelligente et donne envie de voir le film, alors, pourquoi pas ?
 

Petit souci : la réalisatrice a aussi réalisé le film Twilight. Et apparemment, elle ne sait que se répéter tant il est facile de trouver des éléments communs aux films (même certains acteurs).

Impression générale : c'est joli, l'image est belle, de beaux contrastes, de beaux costumes et... c'est tout ! Le scenario est inepte, les acteurs sont plutôt mauvais et on retrouve la griffe Twilight : on passe son temps a se demander si les deux protagonistes masculins ne vont pas finir par lâcher l'affaire avec la jolie Amanda Siegfried pour aller faire des trucs entre eux. Leur pantalon en cuir ultra moulant et leur chemise constamment ouverte sur des torses imberbes donnent des impressions étrange. Androgyne/métrosexuel, ok mais la, on a l'impression d'être chez les Village People !
 

On ne parlera pas des erreurs flagrantes : on passe d'une fin d'été à un hiver rude en moins de deux heures dans cette contrée étrange. Les habitants ont de beaux vêtements mais pas du tout adaptes aux hivers rigoureux qu'ils connaissent (c'est beau mais plein de trous, pas de gants, etc.) même chose pour les habitations (les "planches" des murs sont tellement peu ajustées qu'on voit l'intérieur des maisons depuis l'extérieur). Et pour couronner le tout, je crois bien que c'est la pire fausse neige que je n'ai jamais vu.
Amanda Seyfried est magnétique dans le rôle titre mais le script rempli de cliché et la pauvreté de jeu des principaux acteurs masculins la desservent. Même Gary Oldman ne parvient pas à être convaincant tant la réalisation est poussive et essoufflée. 
 

Si vous êtes fan de Twilight, vous aurez une impression de déjà-vu. Si vous ne l'êtes pas, pourquoi feriez-vous mon erreur d'aller voir cette daube ? Red Riding Hood essaye d'être incroyablement pompeux sur un scenario plus fin qu'un papier a cigarette. Un traitement par les Monty Python en ferait un monument de drôlerie mais ici, tout est à jeter.

Note : 2/20 (parce que c'est joli)

22 mars 2011

The reason

1. Mettez votre ipod/lecteur mp3 sur aleatoire

2. A chaque question, appuyer sur el bouton suivant

3. Ecrivez le titre de la chanson meme si ca parait stupide

4. Diffusez largement et attendez le retour des amis

5. Have fun



If someone says "Are you ok?" you say? Under the bridge

How would you describe yourself? Comme un homme mort

What do you like in a guy/girl? Call me

How do you feel? Voodoo

Wat is your life's purpose? Sheer Heart Attack

What is your motto? Les cools et les cons

What do your parents think of you? Magnificent

What do you think about very often? Rock n'roll train

What do you think of your best friend? Get on your boots

What is your life story? Divine Idylle

What do you want to be when you grow up? Fuck you

What do you think when you see the person you like? Hey there delilah

What will you dance to at your wedding? We will rock you

What will they play at your funeral? You're my best friend

What is your passion in life? Breathe

What is your biggest fear? Wind of Change

What is your biggest secret? Im in love with my car

What do you want right now? Some things that glitter

What does your love think of you? Die another day

What will you title this note as? The reason

21 mars 2011

Chant de supporter des Predators

Juste pour le fun (et éventuellement pour ceux qui viendrait me rendre visiste et que j'emmenerai à un match des Preds), voici une vidéo montrant la routine post-but à Bridgestone Arena.


I like it, I love it, I want some more of it,
I try so hard, I can't rise above it.
Don't know what it is bout the Predators scoring,
But I like it, I love it, I want some more of it.
Hey, you suck, hey you suck, hey you suck,
We're gonna beat the hel outta you, you, you, you, you, you, you



Et voici la version chantée par Tim McGraw (en fait, c'est une version arrangée d'une de ses propres chansons).

14 mars 2011

Nouvelle voiture

J'ai décidé sur un coup de tête, comme souvent quand j'entreprends quelque chose, de changer de voiture. Non pas que l'ancienne ne me plaisait plus mais j'avais envie d'une voiture plus récente, plus confortable, etc.
C'est pourquoi la semaine dernière, j'ai envoyé quelques formulaires de demande de prêt à quelques organismes de crédit et l'un d'eux, DCU (Digital Federal Credit Union), a pré-accepte ce crédit et a un taux sympathique de 3.2%. Ils m'autorisent à emprunter jusque $20,500.00. J'ai donc ensuite regardé les quelques voitures qui me plaisaient et j'ai bien sur commencé par la petite sœur de ma voiture actuelle puisque j'aime son design. Et me voila tombé amoureux de la Mitsubishi Eclipse GS Sport 2011. Je suis donc allé l'essayer samedi après-midi. Chose formidable, ils avaient une offre de rachat intéressante pour mon Eclipse 1996 ($1,500) et j'ai réussi à négocier un peu le prix. Du coup, je suis passé de $22,000 à $18,000, taxes incluses.
J'ai reçu cet après-midi la confirmation d'acceptation du prêt, reste plus qu'à aller la chercher demain ! Youhou !
Bon, je mets quand même quelques photos, histoire que vous sachiez de quoi je parle.

11 mars 2011

Je croule sous les cours

Pffiou, voila plus d'un mois que je n'ai pas donné de nouvelles et pourtant, il s'en est passé des choses. Films, musée de la country, roller derby, fêtes, restos, matchs de hockey, ce ne sont pas les choses à raconter qui manquent, c'est le temps ! En effet, depuis que je donne des cours à Vanderbilt, mon temps libre se réduit comme une peau de chagrin. Et comme je veux tout de même conserver une vie sociale, c'est mon temps de sommeil qui en pâti.

Les étudiants ici agissent comme des clients et sont incapables de voir plus loin que le bout de leur nez. J'ai bien compris qu'il faut être très disponibles et toujours demander explicitement les choses. L'implicite n'est jamais compris ici. C'est très fatiguant de voir un tel niveau d'assistanat. Ils sont bien incapables de faire quoi que ce soit de leur propre chef. On vante souvent le bon niveau des universités américaines, mais c'est bien normal, les étudiants sont toujours flanqués d'un prof et d'au moins deux teaching assistants par cours qu'ils contactent au moindre petit problème. Ce qui résume le mieux les cours ici c'est : "Ils comprennent vite mais faut leur expliquer longtemps".

Bref, c'est prenant, fatiguant et stressant mais j'arrive enfin à sortir la tête de l'eau, j'ai compris le système et j'ai trouve mon rythme de croisière. A la fin du semestre, les élèves vont me noter. Si ces notes sont bonnes, je serai autorisé à continuer à enseigner. Croisons les doigts pour que l'assistanat permanent leur plaise et que je puisse continuer. J'ai déjà introduit des notions plus européennes pour la notation de leurs copies hebdomadaires et compte bien les faire sortir du système d'assistanat au fur et à mesure du semestre. Il est temps qu'ils grandissent et volent de leurs propres ailes ! Et s'ils pouvaient arrêter de venir râler parce qu'ils pensent que leur copie vaut 94 et pas 93 sur 100, ca serait plutôt bien !