Il y a un an commençait cette drôle d'aventure du petit normand au Tennessee. Je me souviens encore de cette première nuit à l'hôtel, du premier bar où je suis allé (et où j'ai mange mes premières ribs BBQ sur le sol américain), de la découverte du campus, de la ville, de cette nonchalance du sud des États-Unis. Voici venu le temps d'un premier bilan.
Côté travail, tout d'abord : mon job me plait énormément, je passe du temps au bureau sans rechigner ni regarder ma montre car ça me plait. Depuis le début du semestre, j'enseigne à l'université Vanderbilt et, bien que la façon dont l'enseignement est organisé soit différente, j'ai vite trouvé mes marques dans ce système et je suis à nouveau très content d'enseigner. Petit bonus au passage : on m'appelle Professeur Lecoeur maintenant (ca me fait bien rigoler). J'ai aussi réorganisé la division de mon temps de travail : je consacre donc 25% de mon temps a l'enseignement (enfin en théorie parce que c'est souvent plus), 25% au projet sur les implants cochléaires et 50% au projet sur les singes. Deux articles ont été acceptés en conférence, ce qui me permettra d'aller à Orlando du 12 au 16 février puis à Montréal du 7 au 13 mai ! Un article a été soumis à un journal scientifique et on attend le verdict. Et puis cerise sur le gâteau, lors du renouvellement de mon contrat, mon chef m'a augmenté ; ce fut une totale surprise pour moi car il ne m'en avait pas parlé, je suis ainsi passé de 50.000$ à 55.000$ : c'est la fête !
Côté santé : deux dents de sagesse arrachées (avec au passage un trou dans le portefeuille) mais surtout 26 kilos perdus. Lors de mon arrivée aux États-Unis, la balance m'annonçait un horrible 86 kilos (pour 1m71) : les derniers mois de la thèse ont été catastrophiques niveau ligne. Ce matin : 60.1 kilos ! Comme quoi, il est possible de maintenir sa ligne et même de maigrir au pays des obèses et des fast-foods ! Rendons à César ce qui appartient à César : c'est surtout grâce au docteur Dukan. Sa méthode est décriée par les lobbys des régimes hypocaloriques, j'ai d'ailleurs beaucoup aimé le rapport de l'anses qui dit que ce régime apporte trop de protéines (normal puisque c'est son principe de fonctionnement), mais pour l'avoir fait, je dois dire que c'est un régime facile a suivre, pas frustrant et donc les résultats sont visible très rapidement.
Côté loisirs, amis : une bonne bande de potes français et américains me permettent d'avoir une vie sociale très riche et de me détendre. Cette année, des que le beau temps le permettra, nous irons faire un saut en parachute et on a plus ou moins parle de faire la descente olympique en rafting. Fan de hockey depuis fort longtemps, j'ai un réel plaisir à aller encourager les Predators le plus souvent possible. Prochain match : samedi contre Detroit, match qui s'annonce très intéressant puisque Detroit est le leader de la division centrale alors que Nashville est deuxième.
Un bilan somme toute fort positif. Un bémol néanmoins : je risque fort de rater la naissance des jumelles que ma grande sœur attend, pas facile de prévoir un voyage pour un évènement plutôt aléatoire. Cela n'est pas bien grave, j'irai voir les petites princesses dès que tout sera plus clair !
Côté travail, tout d'abord : mon job me plait énormément, je passe du temps au bureau sans rechigner ni regarder ma montre car ça me plait. Depuis le début du semestre, j'enseigne à l'université Vanderbilt et, bien que la façon dont l'enseignement est organisé soit différente, j'ai vite trouvé mes marques dans ce système et je suis à nouveau très content d'enseigner. Petit bonus au passage : on m'appelle Professeur Lecoeur maintenant (ca me fait bien rigoler). J'ai aussi réorganisé la division de mon temps de travail : je consacre donc 25% de mon temps a l'enseignement (enfin en théorie parce que c'est souvent plus), 25% au projet sur les implants cochléaires et 50% au projet sur les singes. Deux articles ont été acceptés en conférence, ce qui me permettra d'aller à Orlando du 12 au 16 février puis à Montréal du 7 au 13 mai ! Un article a été soumis à un journal scientifique et on attend le verdict. Et puis cerise sur le gâteau, lors du renouvellement de mon contrat, mon chef m'a augmenté ; ce fut une totale surprise pour moi car il ne m'en avait pas parlé, je suis ainsi passé de 50.000$ à 55.000$ : c'est la fête !
Côté santé : deux dents de sagesse arrachées (avec au passage un trou dans le portefeuille) mais surtout 26 kilos perdus. Lors de mon arrivée aux États-Unis, la balance m'annonçait un horrible 86 kilos (pour 1m71) : les derniers mois de la thèse ont été catastrophiques niveau ligne. Ce matin : 60.1 kilos ! Comme quoi, il est possible de maintenir sa ligne et même de maigrir au pays des obèses et des fast-foods ! Rendons à César ce qui appartient à César : c'est surtout grâce au docteur Dukan. Sa méthode est décriée par les lobbys des régimes hypocaloriques, j'ai d'ailleurs beaucoup aimé le rapport de l'anses qui dit que ce régime apporte trop de protéines (normal puisque c'est son principe de fonctionnement), mais pour l'avoir fait, je dois dire que c'est un régime facile a suivre, pas frustrant et donc les résultats sont visible très rapidement.
Côté loisirs, amis : une bonne bande de potes français et américains me permettent d'avoir une vie sociale très riche et de me détendre. Cette année, des que le beau temps le permettra, nous irons faire un saut en parachute et on a plus ou moins parle de faire la descente olympique en rafting. Fan de hockey depuis fort longtemps, j'ai un réel plaisir à aller encourager les Predators le plus souvent possible. Prochain match : samedi contre Detroit, match qui s'annonce très intéressant puisque Detroit est le leader de la division centrale alors que Nashville est deuxième.
Un bilan somme toute fort positif. Un bémol néanmoins : je risque fort de rater la naissance des jumelles que ma grande sœur attend, pas facile de prévoir un voyage pour un évènement plutôt aléatoire. Cela n'est pas bien grave, j'irai voir les petites princesses dès que tout sera plus clair !